Sur tous les marchés de l'électronique grand public, les batailles relatives aux spécifications sont inévitables. X avec 24 gabarits de trucs, alors, en réponse, la société B publie le produit Y avec 32 gabarits de trucs. La société A répond à la spécification B de la société B et une spécification commence.

Le problème est quand il est sorti de la main. La société A a commencé par utiliser 24 gabarits tranchants, mais trois ans plus tard, elle propose 48 gabarits tranchants, une augmentation massive et probablement inutile. Smartphone Android ne sont pas à l'abri de cela. Les performances du processeur, les capacités de l'appareil photo, le stockage interne et bien plus encore ont connu des difficultés. La plupart de ces difficultés sont nécessaires et bien reçues par les consommateurs. Cependant, je pense que dans un domaine la spécification est devenue ridicule: la RAM.

À l'époque des smartphones Android, les appareils disposaient de 512 Mo de mémoire, voire de 1 Go. Ce sont les modestes débuts de la révolution des smartphones. Au fil du temps, plus de mémoire a été ajoutée. En 2014, la plupart des appareils haut de gamme disposaient de 3 Go de RAM. En 2016 et 2017, 4 Go sont devenus le standard de facto. Ensuite, les spécifications ont été lancées. Viennent d'abord les appareils avec 6 Go, puis 8 Go, puis 10 Go, puis 12 Go - où cela finira-t-il?

Comme la RAM semble augmenter chaque trimestre, nous devons encore nous arrêter et briser notre temps. Windows 10 très heureusement avec 4 Go de RAM. Mon MacBook dispose de 8 Go de RAM et peut être téléchargé comme Premiere Pro ou Photoshop. Sommes-nous en train de suggérer que mon téléphone a besoin de plus de RAM que mon ordinateur portable?

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À ce stade, vous vous dites peut-être: «Je sais combien de RAM a besoin d’un smartphone, c’est X gigaoctets.» Vous avez peut-être raison, mais vous ne l’êtes probablement pas. En plaçant la subjectivité d'un côté, nous avons besoin d'un regard objectif sur la quantité de mémoire RAM requise.

Tout d'abord, regardez comment Android gère la RAM.

Gestion de la RAM

Lorsque vous lancez une nouvelle application sur Android, le noyau Linux crée un nouveau processus. Un processus est une unité d'exécution avec son propre espace d'adressage virtuel (mappé sur la mémoire physique). Le noyau Linux gère les ressources nécessaires au processus, notamment le temps d'exécution sur la CPU, l'entrée et la sortie de données (sur le réseau) et la mémoire physique (RAM).

Quand les ressources sont abondantes, le travail est facile. Si le processus nécessite plus de temps CPU et que celui-ci est inactif, le noyau peut facilement accorder au processus plus de temps d'exécution. S'il y a peu d'E / S, l'E / S n'est pas un problème. Si le processus a besoin de plus de RAM et que de la RAM est disponible, le noyau a juste besoin de savoir quel processus utilise quels bits de mémoire.

Cependant, lorsque les ressources sont rares, les choses se compliquent. Avec le temps de calcul et les E / S, les performances sont la principale victime de la surcharge. Si le processeur est occupé, le travail à effectuer veut le faire, mais ce ne sera pas rapide. La RAM est différente. Quand tu n'auras plus rien, tu ne seras plus en RAM. C'est là que le noyau doit être.

Linux et Android gèrent cela de deux manières. Premièrement, il y a l'idée de permuter à l'aide de zRAM. Android peut allouer une partie de la mémoire physique à la permutation. L'échange est une idée que Linux utilise sur les PC et les serveurs. Lorsque la mémoire est insuffisante, les pages sont toujours utilisées. Si cette mémoire remplacée est nécessaire ultérieurement, les données sauvegardées sont lues à partir du disque et remises en mémoire (permutées), où elles peuvent être utilisées.

Android compresse la mémoire et la réécrit en mémoire, mais entre dans la section réservée à ZRAM. Si nous supposons un taux de compression de 50%, 128 Ko de RAM peuvent être réduits à 64 Ko, libérant ainsi jusqu'à 64 Ko. Cela équivaut à permuter des pages sur un disque. La mémoire compressée n'est pas directement lisible, elle est donc nécessaire, elle doit être décompressée et écrite. C'est la même chose que l'échange.

Lorsqu'un processus demande de la RAM et que celle-ci est indisponible, le noyau tente de libérer de la RAM par permutation. Si suffisamment de RAM ne peut pas être trouvée, le noyau doit être plus agressif et commencer à éliminer les processus. C'est une situation étrange pour le noyau. Il doit tuer un processus existant pour faire place à un autre processus. Qui est actuellement utilisé. Le noyau applique divers tests et vérifications et détermine les processus pouvant être éliminés pour libérer de la mémoire. Si vous avez commencé Candy Crush il y a trois jours et que vous avez changé de fournisseur, mais que vous ne reveniez jamais, vous ne pourrez plus y revenir.

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Tout cela est géré par le pilote Kill Memory Low Killer du noyau. Fait intéressant, Android veut gérer cela différemment. Bien que le résultat veuille être le même, ce ne sera pas l'assassin du noyau qui fera le sale boulot. Depuis Linux Kernel 4.12, le pilote Kill Memory a été supprimé. Au lieu de cela, le démon Killer Android de l’espace utilisateur (lmkd) exécute les opérations d’abattage.

Cela signifie que lorsque vous démarrez une nouvelle application, les anciennes applications résidant dans la mémoire sont supprimées. Si vous revenez à ces applications en utilisant l'écran des applications récentes, les applications seront rechargées, comme lors du lancement initial.

Bien que ce système puisse sembler brutal, c'est la façon dont Android a été conçu. Toutes les applications sont prêtes à s'éloigner les unes des autres. Lorsqu'elles sont rechargées, les applications lisent simplement les dernières informations d'état et continuent là où elles se sont arrêtées.

Combien de mémoire les applications utilisent-elles?

Depuis Linux Kernel 4.12, le pilote Kill Memory a été supprimé. Au lieu de cela, le démon Killer Android de l’espace utilisateur (lmkd) exécute les opérations d’abattage.

Si le destructeur de mémoire faible s'active trop souvent, l'expérience globale de l'utilisateur peut en être affectée. Il s'agit d'une condition de mémoire insuffisante grave, voire pire dans le pire des cas. Cependant, il existe un endroit idéal où l'application de résidents occasionnels est située. Tant que l'application supprimée est "ancienne", l'utilisateur ne remarque probablement même pas qu'elle a été supprimée de la mémoire. Après cela, la fréquence des suppressions d'applications devient théorique, car l'expérience utilisateur globale ne sera guère modifiée.

Cependant, quel est le sweet spot? Pour le découvrir, j'ai écrit un utilitaire qui utilise Android Debug Bridge (adb) pour surveiller les processus en cours de suppression, ainsi que la quantité de mémoire disponible. Il semble donc que les applications en cours utilisent beaucoup de RAM.

Après de nombreuses expériences, j'ai dressé une liste de trois catégories différentes d'applications. Les applications "standard" utilisent entre 130 Mo et 400 Mo de RAM. Il existe des applications comme YouTube et WhatsApp, ainsi que des jeux comme Crossy Road et Candy Crush. Ensuite, il y a les applications "multimédias intensives", qui chargent beaucoup d'images. Vous trouverez ici des titres tels que Google Photos et Instagram. Ces applications utilisent entre 400 Mo et 700 Mo de RAM.

Enfin, il y a les "énormes" applications, principalement des jeux haut de gamme qui peuvent se nourrir grâce à la RAM comme un Pac-Man affamé. Des jeux comme Need for Speed: No Limits ou PUBG Mobile peuvent utiliser entre 800 Mo et 1152 Mo. Chrome est dans cette catégorie (avec 3 onglets ouverts).

La quantité de RAM utilisée dépend des applications que vous avez exécutées. Si vous aimez Instagram et Candy Crush, mais pas grand chose, vous utiliserez un peu plus de 1 Go de RAM. Si vous passez de PUBG à Asphalt 9 toute la journée, vous aurez besoin de 2 Go, etc.

Combien de RAM ai-je?

Chaque smartphone Android est livré avec une quantité fixe de RAM. Cela fait partie de la carte mère et ce n’est pas extensible. Le pixel 3 a 4 Go, le Note 9 (128 Go) a 6 Go et le OnePlus 6T a 8 Go. L’édition OnePlus 6T McLaren a 10 Go et celle du Lenovo Z5 Pro GT, 12 Go. S'il est important de connaître la quantité de RAM dont dispose votre téléphone, il est également important de savoir comment il fonctionne pour les applications en cours d'exécution. Android et Linux souhaitent tous deux utiliser de la RAM et des services de niveau utilisateur préinstallés. Voici un tableau de certains périphériques que j'avais sous la main, montrant la RAM installée et la mémoire disponible. Il y a beaucoup de mémoire disponible pour lancer de nouvelles applications sans permutation.

dispositif	RAM totale	Mémoire disponible	Total SWAP	Swap Used (après le redémarrage)
Huawei Mate 8	2881	1392	511	0
Pixel 3 XL	3548	1740	1023	8
Samsung Galaxy Note 8	5339	2799	2559	34
Samsung Galaxy Note 9	5580	3597	2048	266
OnePlus 6T	7640	5065	0	0

Mate 8, Pixel 3 XL et Note 8 permettent de mettre environ 50% de la RAM installée dans les applications utilisateur. Ce nombre commence à monter légèrement avec le Note 9 et le OP6T.

Il est également intéressant de noter le large éventail de niveaux de ZRAM choisis par les constructeurs. Le Mate 8 utilise 0, 5 Go d’échange alors que le Note 8 est configuré pour utiliser 2, 5 Go! Fait intéressant, OnePlus est si confiant dans les 8 Go de l’OP6T qu’il n’utilise aucun espace de swap.

Un appareil tel que le Pixel 3 XL peut contenir au moins cinq applications «standard» en mémoire sans échange. Cela signifie que vous pouvez basculer entre YouTube, WhatsApp, Spotify, Candy Crush et Google Play sans souci. Si vous démarrez plus d'applications, le Pixel 3 XL commencera à utiliser l'espace de permutation compressé de manière plus agressive afin de libérer de la mémoire. Cela signifie qu'en réalité, vous pouvez exécuter environ huit applications "standard" et les conserver toutes en mémoire et dans l'espace de permutation. L'échange n'est pas vraiment perceptible. Souvent, le processus d'arrière-plan entre en premier dans l'espace de permutation. Si vous démarrez plus de huit applications "standard", l'une des applications précédentes sera supprimée de la mémoire.

Si l'application est poussée de la mémoire, ce n'est pas mal - l'application va recharger sur le commutateur. Cependant, il y a un argument à faire autant que possible.

La Note 8 et la Note 9 disposent de 6 Go de RAM, tandis que 2, 5 Note sont disponibles sur la Note 8 et 3, 5 Go sur la Note 9. Les deux appareils disposent également d'au moins 2 Go d'espace swap. Cela signifie que vous pouvez basculer entre un jeu lourd (ou Chrome), une application nécessitant beaucoup de médias (comme Instagram) et 5 ou plus. Si vous démarrez plus d'applications, le téléphone commence à utiliser l'espace de permutation. Cela augmente encore plus le nombre d'applications résidant en mémoire.

6 Go est le début du sweet spot. Les applications courantes restent en mémoire pendant de longues périodes et l'expérience multitâche est transparente, la plupart du temps.

Ces téléphones de 6 Go peuvent basculer entre une douzaine d'applications ou plus, y compris des applications lourdes, sans voir un seul rechargement. C'est le début du sweet spot. Les applications courantes restent en mémoire pendant de longues périodes et l'expérience multitâche est transparente, la plupart du temps.

Le sweet spot continue dans le royaume de 8 Go. Ici, vous pouvez au moins une douzaine d'applications en mémoire sans rechargement, y compris des applications plus grandes, PUBG et Google Photo. La commutation entre les applications est transparente. Au fil du temps, les anciennes applications veulent être supprimées de la mémoire pour laisser la place aux nouvelles applications. Vous ne touchez probablement pas aux applications supprimées pendant des jours. Ceci étant dit, il s’agit de la partie la plus avantageuse. Le OnePlus 6T n’inclut pas d’espace de permutation; il sera donc probablement difficile pour l’utilisateur moyen de discerner la différence entre un périphérique de 6 Go avec permutation et un périphérique de 8 Go sans.

Remarque: j'ai simplifié la discussion sur le moment où l'espace d'échange est utilisé. Bien qu'il soit pratique de penser que l'espace d'échange est épuisé, la réalité est que cet espace d'échange est beaucoup plus dynamique et complexe.

Plus de 8 Go?

Une fois que vous dépassez les 8 Go, vous entrez dans le pays "Nonsense", où habite M. Silly. Même avec 3 Go de mémoire, comme dans mon fidèle Mate 8, nous ne parlons pas de ce que les applications peuvent exécuter, nous examinons le nombre d'applications qu'il peut garder en mémoire! 4 Go est pratique, 6 Go est douce, 8 Go est proche de Nonsense Land, mais toujours si dans le sweet spot. 10 Go, 12 Go, 16 Go sont tout simplement stupides. Ce ne sont là que des exemples de surcharges de spécification, qui augmentent le prix et n'apportent que peu ou pas d'avantages à l'utilisateur.

Une fois que vous dépassez les 8 Go, vous entrez dans le pays "Nonsense" où réside M. Silly.

Récapitulation

Verrons-nous les appareils avec plus de 8 Go en 2019? Bien sûr, en fait, nous avons déjà. Cela ne signifie pas qu'ils sont nécessaires. Personnellement, j'aimerais voir les consommateurs boycotter tous les appareils de plus de 8 Go. Je sais que cela pourrait être un vœu pieux. Parfois, le meilleur téléphone, pour des raisons telles que les performances ou l'appareil photo, est fourni avec une quantité de RAM stupide. Cependant, la seule influence que les consommateurs ont sur

Je souhaite que les constructeurs oublient rationnellement la RAM et se concentrent sur des aspects plus significatifs de la conception de smartphones.